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Devenir Consultant Indépendant

Syntec Conseil-Recrutement - 19/03/2021

D’après le site américain RetirementJobs

Vous voulez devenir consultant indépendant ?

Vous aimez résoudre les problèmes et aider les entreprises à optimiser leurs performances. Vous détestez la routine. Les taux de facturation vous font fantasmer ainsi que l’idée d’être votre propre patron. Alors, vous êtes fait pour devenir consultant indépendant d’autant qu’il n’y a pas de barrière à l’entrée liée à l’âge dans cette profession et que la séniorité peut même être présentée comme un gage d’expertise.

Avez-vous les qualités requises ?

Devenir consultant indépendant nécessite cependant des qualités particulières. Les consultants doivent être organisés et savoir équilibrer la réalisation des missions avec la conquête de nouveaux clients. Ils doivent être également de bons communicants, à l’oral pour les présentations et les réunions d’avant-vente, comme à l’écrit pour rédiger les rapports. Ils ne doivent pas, non plus, craindre le risque et le fait de troquer un salaire fixe contre des revenus variables. Enfin, pour réussir, les consultants doivent être pointus et énergiques, penser plus vite et être plus pertinents que leurs clients. Le tout en étant une grande partie du temps nomade. Si vous vous retrouvez dans cette description c’est que vous avez peut-être le profil pour devenir consultant indépendant.

Ce métier n’est pas fait pour tout le monde

Le consulting indépendant est un métier qui présente des inconvénients dont il faut avoir conscience avant de s’engager dans cette carrière. En effet, le consulting peut être symbolisé par un édifice reposant sur trois piliers : la réalisation des missions, le développement commercial et la facturation-recouvrement. Rares sont les consultants qui réunissent des qualités dans ces trois domaines et qui parviennent à développer dans la durée un business rentable.

Beaucoup de consultants privilégient l’aspect technique qui est pourtant la partie la plus facile du métier. Faute de réaliser un effort commercial régulier et d’encaisser leurs factures, ils alternent les phases de sur et de sous activité et ont des problèmes de trésorerie. Pour réussir, il est également indispensable d’avoir une proposition de valeur différenciante et de savoir la démontrer par des exemples de réalisations.

Un autre sujet de frustration exprimé par les apprentis consultants est de ne pas toujours participer à la mise en œuvre de leurs recommandations. Ce domaine constitue un aspect particulier du métier qui, lorsqu’il est maîtrisé, permet de générer des honoraires importants mais qui demande un savoir-faire en gestion de projet que tout le monde ne maîtrise pas. Par ailleurs, le métier de consultant implique généralement beaucoup de déplacements et un fort volume de travail. En général, les consultants indépendants travaillent 30 à 50 % plus que les heures qu’ils ont vendues à leurs clients – sans compter les déplacements et le commercial. Tout cela en jonglant avec les trains et les avions et, aujourd’hui, les réunions en visio et le télétravail de leurs interlocuteurs.

Prêt à continuer ?

Si ces inconvénients ne vous effraient pas et que vous pensez avoir le bon profil, voici quelques conseils pour augmenter vos chances de succès:

  • N’essayez pas de vous positionner en tant que généraliste. Privilégiez plutôt un positionnement de niche. Choisissez une offre en phase avec les attentes du marché et qui présente une proposition de valeur claire et concrète, un sujet susceptible d’apporter immédiatement un retour sur investissement.
  • Élaborez une stratégie commerciale et déterminez comment vous allez attirer de nouveaux clients.
  • Adhérez et soyez actif dans les associations professionnelles.
  • Soyez présent sur les réseaux sociaux professionnels et publiez régulièrement des articles et des tribunes, voire un livre, afin d’augmenter votre visibilité.
  • Développez un réseau de prescripteurs.
  • Créez des partenariats et des alliances avec d’autres prestataires pour identifier des pistes de développement et bénéficier de référencements croisés.
  • Fixez-vous (et respectez cet engagement) un temps hebdomadaire dédié au commercial et à la facturation-recouvrement.
  • Assurez-vous que vos compétences en bureautique sont à jour et que vous êtes connecté et mobile.
  • Assurez-vous que vous bénéficier du soutien de votre famille avant d’effectuer un virage à 180° de carrière et de vie.

Premières étapes

Trouvez un premier client. Faites appel à votre ancien employeur et à l’ensemble de votre réseau professionnel afin d’avoir dès le démarrage une ou deux petites missions « alimentaires », rémunérées sur une base mensuelle.

Préparez une présentation d’une page de votre profil et de votre positionnement avec, notamment, une synthèse de votre vision, quelques exemples de réalisations percutants (tirés de missions antérieures ou d’un précédent emploi) et un bref CV.

Si nécessaire, faites un peu de pro Bono pour garnir votre portefeuille de clients. Mais soyez prudent dans ce domaine. Vous découvrirez vite que, dans le monde du conseil, il est relativement facile de trouver des clients qui ont un besoin mais qu’il est beaucoup plus difficile de trouver des clients « solvables ».

N’hésitez pas à demander des recommandations à vos clients. Profitez de la moindre activité de la période de démarrage pour créer un site web en accordant beaucoup de place aux exemples de réalisations et aux témoignages de clients.

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