#Accélérer 2023

• Un tissu économique d’entreprises compétitives est essentiel pour :
– La création de richesses : la valeur ajoutée des entreprises représente 62% du PIB français.
– L’emploi : les entreprises contribuent à hauteur de 78% à l’emploi salarié total.
– Le financement de l’Etat et du système social français : les entreprises contribuent pour 39% des prélèvements obligatoires.
– La cohésion sociale : l’entreprise est devenue aujourd’hui en France un lieu central de développement personnel, d’inclusion sociale, et de confiance, où les valeurs de notre démocratie sont appliquées.

• Les mesures prises ces dernières années ont eu un réel impact positif sur l’attractivité et sur la compétitivité : baisse de la fiscalité sur les sociétés, rénovation du droit du travail, investissements pour l’avenir.
• Mais plusieurs handicaps persistent et freinent la compétitivité des entreprises en France : poids de l’impôt de production, complexité et lenteur administrative, disponibilité et coût de la main d’œuvre, inadéquation entre les besoins des entreprises et les compétences développées par le système éducatif français.

• Au-delà des facteurs historiques de compétitivité (compétitivité coûts et horscoûts), une troisième catégorie émerge, le plus souvent liée à l’ESG (environnemental, social et de gouvernance) :
– Compétitivité environnementale : elle est non-négociable pour la transition écologique et implique une énergie bas-carbone à prix compétitif, mais aussi la gestion globale des ressources, de la biodiversité, etc.
– Compétitivité sociale et de gouvernance : elle deviendra un moteur de performance et plus largement de cohésion sociale, essentielle à la résilience des sociétés en temps de grands bouleversements.
• Ensemble, ces critères définissent une compétitivité augmentée pour laquelle la France a d’importants atouts.

• Les quatre leviers que nous avions définis en 2021 nous paraissent toujours pertinents :
– Miser sur la réindustrialisation, l’innovation et le développement responsable ;
– Continuer à lever les freins à la compétitivité des entreprises ;
– Améliorer l’efficacité de la dépense publique pour les Français et pour l’économie du pays ;
– Restaurer la confiance des entreprises et des Français ;
• Il nous semble indispensable d’y ajouter la refonte de notre système éducatif dans son ensemble, pour redresser le niveau d’enseignement, réduire le déterminisme social et mieux répondre aux besoins de l’économie.

Source : Fipeco, Insee

Nous remercions tous ceux qui ont contribué à cette étude :
> Le Conseil d’administration de Syntec Conseil pour son soutien.
> Les membres du comité de pilotage qui a dirigé les travaux : Valérie Ader (Colombus Consulting), Benoît Désveaux (Hopscotch Groupe), Mathilde Durieux (Syntec Conseil), Jean-Marie Hennes (Mars & Co), David Mahé (Human & Work), Olivier Marchal (Bain & Company), Jean-Luc Placet (Bret Consulting), Christian Zamet (Ducker Carlisle).
> Christelle Craplet et Kevin Robin (BVA) pour la réalisation de l’enquête et Isabelle Vermeir pour l’infographie.
> L’équipe projet Bain & Company : Apolline Toggwyler et Alexis Morgan